À l’occasion de la sortie de son film « Objectif Mont Blanc », présenté en avant-première au Grand Rex, l’entrepreneur et créateur de contenu Hugo Bentz dévoile les coulisses d’un projet hors norme.
Le film sera projeté le 4 décembre au Grand Rex, une soirée spéciale ouverte au public. Toutes les informations et la réservation sont disponibles ici.
Une aventure humaine, entrepreneuriale et sportive, menée avec 15 entrepreneuses et entrepreneurs, soutenue par plusieurs grandes marques. Dans cet entretien, il revient sur la genèse du projet, le budget, la préparation, la montée en puissance de l’influence BtoB et les parallèles entre l’ascension du Mont-Blanc et le parcours d’un entrepreneur.
SBB : Pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?
Hugo Bentz : Je suis Hugo Bentz. J’ai monté plusieurs entreprises, dont certaines ont dépassé le million de chiffre d’affaires dès la première année. Aujourd’hui, je dirige La Chapelle, un startup studio spécialisé dans l’influence BtoB. Nous accompagnons les marques et les créateurs sur des stratégies d’influence professionnelle. Je crée également beaucoup de contenu en ligne, notamment sur LinkedIn, dans des newsletters ou encore en podcast. L’entrepreneuriat fait partie de mon quotidien depuis quinze ans.

SBB : Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans l’ascension du Mont-Blanc ?
Hugo Bentz : Je voulais réaliser un projet vrai, qui raconte quelque chose. Le Mont-Blanc n’est pas qu’un sommet. C’est une métaphore très puissante : comme l’entrepreneuriat, tu as peur, tu doutes, tu souffres, mais tu continues de monter. À l’origine, il était sur ma bucket list, mais le documentaire Kaizen d’Inoxtag m’a énormément inspiré et m’a poussé à concrétiser ce défi. Ce qui devait être un simple projet personnel est devenu beaucoup plus ambitieux au fil des mois.
Le projet représente 175 000 euros de budget. On voulait tout investir dans la création d’un film qui marque, pas dans un simple contenu éphémère.
SBB : Vous réalisez cette ascension avec quinze entrepreneurs. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Hugo Bentz : On est quinze, tous entrepreneurs. Des profils très différents : certains viennent de la tech, d’autres de la création de contenu, d’autres encore lancent leur première entreprise. Mais nous avons un point commun : nous aimons créer et nous voulons nous dépasser. Parmi eux, il y a notamment Mathis Dumas, Olivier Ramel (Kymono), Louis Marty (Merci Handy), Laure Babin (Zeta) ou encore Toinon Georget (Waalaxy). Ce sont tous des créateurs, entrepreneurs et entrepreneuses remarquables, chacun avec une vraie culture du contenu.

SBB : Comment vous êtes-vous préparé physiquement et mentalement à cette ascension ?
Hugo Bentz : J’ai pris un coach et j’ai suivi une préparation sérieuse. J’ai enchaîné les séances de cardio, de renforcement, d’endurance, du dénivelé positif toute l’année. Mais la vraie préparation, elle est mentale. Accepter d’avoir peur, écouter son corps, rester humble devant la montagne. La montagne ne pardonne pas. Même si j’ai toujours été sportif, se préparer pour le Mont-Blanc, c’est un autre niveau. J’ai fait beaucoup d’endurance et de l’Hyrox pour travailler le cardio, et heureusement, car l’ascension a été extrêmement exigeante.
Nous avons été soutenus par des partenaires solides : SNCF Connect & Tech, Hello bank! Pro, Bpifrance via Big Media et Celio.
SBB : Quel budget global représente un projet comme celui-ci ?
Hugo Bentz : C’est un vrai film, pas un aftermovie de vacances. Entre les guides, la sécurité, l’équipe vidéo, la production, la logistique, les nuits en refuge, les déplacements et les salles de projection, le budget total atteint 175 000 euros, presque 200 000 au final. Plus de 120 000 euros concernent la production du film. Le reste couvre l’expédition, l’organisation des avant-premières au Grand Rex et au CGR, et les événements associés. L’objectif était clair : investir à 100 % dans un contenu durable, qui marque les gens et inspire.
SBB : Quelles marques vous accompagnent dans ce projet ?
Hugo Bentz : Nous avons été soutenus par des partenaires solides : SNCF Connect & Tech, Hello bank! Pro, Bpifrance via Big Media et Celio.
Ils n’ont pas simplement acheté un espace publicitaire. Ils ont cru en une histoire, en une vision. En plus de leur présence dans le film, nous avons produit une cinquantaine de contenus satellites pour eux, notamment au format vertical.
SBB : Pourquoi, selon vous, ces partenaires ont accepté de vous suivre ?
Hugo Bentz : Parce que ce n’est pas une opération de communication classique. C’est un projet sincère, fort, différent. Ils ont vu qu’on allait au bout des choses, qu’on allait créer quelque chose d’unique. Ils ont compris que ce projet allait toucher les gens pour de vrai, bien au-delà de nos communautés. La Creator Economy BtoB est encore jeune, et ce type de projet ouvre une nouvelle voie : mixant défi personnel, storytelling entrepreneurial et création premium.
C’est un mélange d’excitation, d’émotion et de soulagement. Cela fait plus d’un an que je suis sur ce projet.
SBB : Dans quel état d’esprit êtes-vous avant le lancement officiel du film ?
Hugo Bentz : C’est un mélange d’excitation, d’émotion et de soulagement. Cela fait plus d’un an que je suis sur ce projet. L’ascension a été une première étape intense, mais la sortie du film en est une autre. Une fois qu’il sera en ligne, il ne m’appartiendra plus. J’ai aussi hâte de lancer le prochain projet, car bien sûr, on ne va pas s’arrêter là.
SBB : Y a-t-il déjà un prochain projet en préparation ?
Hugo Bentz : Oui. Ce n’était pas évident à trouver, parce qu’après le Mont-Blanc, il fallait quelque chose qui rassemble défi, difficulté perçue et potentiel narratif. Mais je pense que nous avons trouvé. J’en parlerai d’ici la fin de l’année.

SBB : Quels parallèles faites-vous entre l’ascension du Mont-Blanc et l’entrepreneuriat ?
Hugo Bentz : C’est exactement pareil. Tu démarres très fort, tu galères, tu veux abandonner, mais tu continues. Parfois pour l’exploit, mais surtout pour le chemin. Et surtout : tu n’y arrives jamais seul. Comme en entrepreneuriat, l’équipe est ce qui te fait tenir quand tout brûle. Le Mont-Blanc, c’est un mélange de souffrance, de doute, d’effort, mais aussi d’une joie immense quand tu arrives au sommet. C’est une métaphore parfaite du parcours entrepreneurial.

SBB : Si vous deviez résumer cette aventure en un mot ?
Hugo Bentz : Inoubliable.
