Interview – Christophe Rousseau fait le bilan du SPORTEM 2018

 

Il y a quelques semaines, le Parc des Princes accueillait la seconde édition parisienne du salon du Marketing Sportif SPORTEM.

Nous avons posé quelques questions à Christophe Rousseau, initiateur du SPORTEM et Président Fondateur de Troisième Ligne.

SportBuzzBusiness.fr : Quel bilan faites-vous au lendemain de ce SPORTEM 2018 ? 
Christophe Rousseau : L’édition 2018 a rempli tous nos objectifs que ce soit au niveau des visiteurs, puisque nous avons passé la barre des 700 visiteurs sur 2 jours, ou des exposants avec 56 sociétés présentes contre 53 l’an dernier.

La plateforme de networking, Connex Me, fournie par notre partenaire Evenium a très bien fonctionnée, elle a permis en amont de l’événement de générer de nombreuses prises de contacts et rendez-vous afin que les visiteurs et exposants puissent se rencontrer sur les stands ou en zone networking.
Concernant le retour des participants, après chaque édition du SPORTEM nous envoyons une enquête de satisfaction à nos exposants, cette année encore les retours ont été très positifs avec un taux de satisfaction générale supérieur à 90%.

SBB : L’édition 2018 du SPORTEM sera-t-elle rentable ?
CR : Depuis sa création à Lille en 2015, le SPORTEM est rentable. Mais cette rentabilité s’améliore d’année en année. Cette année nous seront à près de 25% de marge opérationnelle contre 18% l’année passée.

Notre business model fonctionne pour le moment avec 70% de chiffre d’affaires provenant des exposants et 30% sur les partenariats/sponsorship et visitorat payant. Nous pouvons bien évidemment encore progresser sur les 2 sources de recettes…et donc améliorer encore la rentabilité de l’événement.

SBB : Comment le PSG travaille avec vous sur cet évènement ?
CR : Comme un bailleur pour la partie location des espaces et comme un prestataire de service pour la partie hospitalités. Le club nous accompagne également sur la partie communication en relayant les infos autour de l’événement sur leurs différents sociaux.

SBB : Quelles sont les principales difficultés rencontrées par vos équipes pour organiser SPORTEM ?
CR : Sans prétention, nous ne rencontrons pas véritablement d’obstacles majeurs. Nous disposons d’un réseau international d’ayant-droits et d’experts nous permettant rapidement de cibler et de contacter les intervenants idoines.
Le SPORTEM dispose à présent d’une petite notoriété et d’une belle reconnaissance au niveau de la qualité des plateaux, ce qui facilite encore la tâche chaque année. Si difficulté il y a, cela serait plutôt au niveau des Top Managers internationaux et encore plus américains qui sont parfois rémunérés et ont des clauses d’exclusivité avec d’autres événements organisés en Europe, notamment UK.

SBB : Quelles sont pour vous les forces du SPORTEM ?
CR : Incontestablement la qualité des sujets abordés lors des tables rondes et celle des intervenants : NBA, Juventus FC, Formula 1, Lagardère SE, TF1… et la convivialité qui est vraiment dans l’ADN du SPORTEM depuis sa naissance.
Par ailleurs, le besoin des acteurs de l’éco-système sports marketing français et européen de se retrouver pour échanger et tout simplement se retrouver annuellement…

SBB : Vous avez évoqué la possibilité d’un évènement hors de France. Pouvez-vous nous en dire plus ?
CR : Nous avançons effectivement sur 2 SPORTEM à l’étranger sur 2018 et 2019. Sur le continent africain pour 2019, à priori en Côte d’Ivoire. Et fin 2018 à Moscou dans le stade Orytkie du Spartak Moscou. Nous faisons d’ailleurs un voyage de reconnaissance à Moscou le mois prochain, juste avant la FIFA World Cup 2018. Nous sommes également sollicités pour un SPORTEM Caraïbes autour des sports nautiques et du sport-tourisme en Guadeloupe.

SBB : Le SPORTEM sera-t-il de retour en 2019 et si oui au Parc des Princes ?
CR : Assurément en 2019 toujours lors de la trêve internationale en mars-avril. Nous sommes actuellement en cours de réflexion pour le lieu, mais ce sera à Paris.

SBB : Un mot sur votre agence Troisième Ligne. Comment travaillez-vous actuellement sur l’arrivée de New Balance en tant que futur équipementier dès cet été du FC Nantes ?
CR : Troisième Ligne était à l’origine de l’arrivée de New Balance en France en négociant le contrat pour le LOSC en 2015.
Nous avons depuis 3 ans tissés des liens avec le Groupe Royer et New Balance International basé à Liverpool. Nous avançons donc très bien et très professionnellement avec une marque bien organisée, à l’écoute et très créative.

SBB : Quel regard portez-vous sur la situation actuelle du LOSC avec qui vous travaillez ?
CR : Il est toujours compliqué de s’exprimer sur la situation sportive d’un client que nous accompagnons depuis presque 13 ans et donc cela est particulièrement difficile à vivre.
Nous avons connu de merveilleux moments professionnels et humains avec ce club depuis 2006, club qui restera toujours le premier club de football du portfolio Troisième Ligne.
L’impact au niveau de la marque est énorme et donc au niveau de la croissance des droits dérivés par induction… Nous continuons cependant à avancer sur le futur mais il est vrai que nous aurons connu un « coup de frein » cette année…

 

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