Les ouvreurs en haut de l’échelle salariale : combien gagnent les joueurs de Top 14, poste par poste ?

Romain Ntamack et les ouvreurs sont les joueurs les mieux payés de Top 14. Capture d'écran Instagram

Le dernier rapport de la LNR dévoile les salaires moyens en Top 14 par poste. Les ouvreurs dominent, les ailiers ferment la marche.

La Ligue Nationale de Rugby continue d’affiner la transparence économique du Top 14. Dans son dernier rapport annuel consacré au salary cap, réalisé par le cabinet d’audit Nexia S & A, la LNR dévoile les salaires annuels moyens des joueurs par poste pour la saison 2024-2025. Un document clé pour comprendre les équilibres financiers du rugby professionnel français.

Les numéros 10 au sommet

Premier enseignement fort : les demis d’ouverture sont désormais les joueurs les mieux rémunérés du championnat. Avec un salaire annuel moyen de 343 000 euros, les numéros 10 détrônent les deuxièmes lignes, longtemps en tête de ce classement. Une évolution logique dans un rugby où la maîtrise du jeu, la gestion tactique et l’influence sur la performance collective deviennent centrales, à l’image des tendances observées en Premiership.

À l’autre extrémité de l’échelle, les ailiers restent les joueurs les moins bien payés, avec une moyenne de 223 000 euros par an, malgré leur rôle de plus en plus exposé médiatiquement. Les centres (274 000 €) et les arrières (251 000 €) se situent dans une tranche intermédiaire, tandis que les avants continuent de bénéficier d’une forte valorisation, notamment les numéros 5 (302 000 €) et les numéros 8 (296 000 €).

Les rémunérations des joueurs poste par poste

  • Pilier droit : 245 000 euros annuels
  • Talonneur : 247 000 euros annuels
  • Pilier gauche : 260 000 euros annuels
  • Numéro 4 : 290 000 euros annuels
  • Numéro 5 : 302 000 euros annuels
  • Troisième ligne aile : 242 000 euros annuels
  • Numéro 8 : 296 000 euros annuels
  • Demi de mêlée : 261 000 euros annuels
  • Demi d’ouverture : 343 000 euros annuels
  • Centres : 274 000 euros annuels
  • Ailiers : 223 000 euros annuels
  • Arrière : 251 000 euros annuels

Des joueurs JIFF mieux payés

Le rapport met également en lumière un autre phénomène structurant : la hausse continue des salaires des joueurs JIFF. En un an, leur rémunération moyenne est passée de 245 000 à 253 000 euros, confirmant l’impact économique des règles favorisant la formation locale. À l’inverse, les joueurs non-JIFF voient leur salaire moyen reculer de 5 %, à 277 000 euros, signe d’un marché de plus en plus régulé.

Enfin, la quasi-totalité des clubs exploite désormais pleinement le salary cap. Sept équipes déclarent dépasser 99 % du plafond autorisé, fixé à 10,7 millions d’euros (hors crédits internationaux), contre cinq la saison précédente. Seuls Vannes et Perpignan restent nettement en dessous. Une donnée qui confirme l’intensité de la concurrence économique en Top 14, où la maîtrise du budget devient un facteur clé de performance sportive.

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