Une étude réalisée par Oxford Economics souligne ainsi l’ampleur des retombées potentielles : le projet pourrait générer 7,3 milliards de livres sterling par an pour l’économie britannique et créer 92 000 emplois. Il prévoit également la construction de 17 000 nouveaux logements et l’attraction de 1,8 million de visiteurs supplémentaires chaque année.
Une vision régionale collaborative
Notons que Colette Roche insiste sur le caractère régional du projet, qui dépasse les ambitions des Diables Rouges. « Ce n’est pas seulement une vision pour le club, mais pour Trafford, pour Manchester, et pour la région entière », explique-t-elle.
Pour garantir son succès, une collaboration étroite avec le maire de Manchester, Andy Burnham, le conseil municipal de Trafford et le gouvernement central est en cours. Parallèlement, une Société de développement municipal (ndlr : comprenez structure de développement urbain) va piloter ce projet d’envergure, considéré comme l’un des plus importants d’Europe.
Une régénération intégrée
Dans les faits, ce projet ne se limite pas à la construction d’un stade ultramoderne, mais inclut des investissements dans les infrastructures, notamment les transports, pour assurer l’accessibilité du site en tout temps. « Il est inutile de construire le meilleur et le plus grand stade du Royaume-Uni sur une île inaccessible faute de transports, ou parce que les gens ne peuvent pas venir les jours sans match, ou parce que les commerces locaux ne peuvent pas y participer », précise ainsi la directrice opérationnelle.
Et d’ajouter : « Nous demandons donc au gouvernement de soutenir, non pas la construction du stade, mais les infrastructures et la régénération de la zone. »