L’assureur mutualiste poursuit son engagement pour un sport plus respectueux de l’environnement. Avec son initiative « Les 4 saisons » lancée dans le cadre de MAIF Sport Planète, l’entreprise entend faire de ses partenariats sportifs un levier de transition écologique et sociétale.
Dès 2025, MAIF franchira une étape décisive en intégrant pour la première fois une éco-conditionnalité à ses contrats de sponsoring. Concrètement, les fédérations et événements soutenus devront désormais s’engager dans une trajectoire mesurable de réduction de leur impact environnemental, bilans carbone, mobilité douce ou encore sobriété textile. L’objectif est clair : placer la performance écologique au même niveau que la performance sportive, en faire un critère aussi essentiel que les résultats sur le terrain.
Dans cette dynamique, le programme « Les 4 saisons » propose quatre récits pour repenser la pratique sportive au rythme des enjeux environnementaux : prolonger la vie des équipements à l’automne, repenser la montagne en hiver, protéger la biodiversité au printemps et préserver les ressources en eau durant l’été. Chaque saison sera incarnée par un athlète ambassadeur chargé de sensibiliser le public : Antoine Brizard (volley) pour l’automne, Marie Bochet (ski alpin handisport) pour l’hiver, Blandine L’Hirondel (trail) pour le printemps et Nicolas Gestin (canoë-kayak) pour l’été.
« Préserver la planète, c’est protéger le sport. Préserver le sport, c’est imaginer un futur où la performance environnementale sera aussi importante que la performance sportive », résume Yves Pellicier, Président du groupe MAIF.
Chaque saison, un défi écologique à relever
À travers cette initiative, l’assureur propose une nouvelle manière de raconter le lien entre sport et écologie. Chaque saison sera l’occasion d’aborder une problématique concrète : l’accumulation d’équipements inutilisés à l’automne, la fragilisation des écosystèmes montagnards en hiver, la régénération de la biodiversité au printemps, ou encore la gestion de l’eau en été.
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Premier à se mobiliser, Antoine Brizard, double champion olympique de volley-ball, veut faire de la sobriété textile son cheval de bataille. « En tant qu’athlète, je sais que j’ai une responsabilité : celle de questionner ma pratique, de progresser et d’embarquer avec moi ceux qui partagent cette passion. Donner une seconde vie à nos équipements, c’est prolonger leur histoire et leur donner une dimension collective », explique-t-il.
Dans cette optique, le volleyeur est au cœur d’une mini-série documentaire en trois épisodes, diffusée sur Instagram, qui le suit à la découverte des coulisses du recyclage : rencontre avec des éco-organismes, immersion dans un centre de tri, exploration des solutions de réemploi.
L’automne de la sobriété textile
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude Kantar, près de 50 % des Français n’ont jamais réparé ni recyclé leurs équipements sportifs abîmés. Un quart d’entre eux conservent même des articles inutilisés sans les donner, les revendre ou les échanger.
Pour répondre à cet enjeu, MAIF a choisi de privilégier la sobriété. Lors du MAIF Ekiden, l’assureur a par exemple décidé de ne plus distribuer de t-shirts finishers. Une décision symbolique qui a permis d’économiser 20 millions de litres d’eau et d’éviter l’émission de 9 000 tonnes de CO₂. « L’idée est de valoriser les maillots déjà portés, chargés d’émotions et de souvenirs, et de les remettre au cœur de l’expérience sportive », explique l’assureur.
« Avec « Les 4 saisons », MAIF veut montrer que l’écologie peut s’intégrer au rythme naturel du sport, et que les victoires les plus belles sont celles qui se remportent aussi au bénéfice de la planète ».